Le mulet breton, auxiliaire du développement durable
En étroite logique avec le développement souhaité de l’utilisation des équidés pour promouvoir les économies d’énergie, la mise en avant des énergies renouvelables et la nécessité de promouvoir le développement durable, de multiples prospections font, depuis quelques temps, l’objet de recherches et d’études de faisabilité sur le pôle hippique du Haras National d’Hennebont (56).Depuis 2001 des Baudets Grand Noir du Berry tels que Vagabond du Berry, Kléo, Gabriel et enfin Kanji de Villalin depuis 2007, se sont succédés sur ce site pour y servir des ânesses stationnées en Armorique. Cette année un deuxième baudet de la même race, Nirus des Rois, stationné au Haras de Lamballe, est venu renforcer cet effectif.
Ces efforts s’inscrivent dans un programme de production de mulets à partir de juments de trait breton mis en place sur la région et, au vu des premières naissances et transactions, il s’avère que la demande s’intensifie d’année en année.
En effet, le mulet breton est aujourd’hui reconnu comme étant d’un gabarit et d’un tempérament assez faciles d’utilisation, de plus en plus recherché pour la randonnée et le tourisme équestre de même que pour les parcours bâtés, les petits travaux précis de cours, de jardins, de maraîchage et les activités diverses d’entretien d’espaces verts.
Pour cette saison de reproduction les contacts sont à prendre auprès des Centres Techniques des Haras Nationaux de Lamballe pour « Nirus des Rois » ( Jean LAISNEY au 06 75 29 75 22 ) et de Hennebont pour « Kandji de Villalin » ( Judicaël LE GALLUC au 06 78 43 26 33 ).
Tanneguy de SAINTE MARIE
Responsable du Pôle Hippique
Haras National d’Hennebont
Article mis en ligne le 07/04/2008.
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